Témoignage
Témoignage de Johanna, conseillère de proximité et ancienne vendeuse
Durée 2 minutes
Se lancer de nouveaux défis, saisir de nouvelles opportunités : avec le podcast Nouvel itinéraire, ceux qui ont changé de vie et oser la reconversion professionnelle vous prodiguent de précieux conseils. Grâce à la série imaginée par l’Opco Atlas, découvrez comment franchir le pas sereinement vous aussi ! Aujourd'hui, place au portrait de Johanna.
Une VAE pour changer de voie
Arrivée en France en provenance de Pologne en 1987, Johanna y a repris ses études au collège. Puis elle s’est orientée vers un CAP Coiffure. Pour payer sa formation, elle a alors pris un emploi à mi-temps dans la branche Commerce. « Ça m’a plu, alors j’ai continué » se rappelle-t-elle. Vendeuse, puis responsable magasin, elle gravit les échelons un à un. Et en parallèle, elle se lance dans une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), laquelle lui permet, en 2017, de décrocher un BTS MUC (Management des Unités Commerciales). « Grâce à lui, je pouvais changer de voie. »
« Accompagner le client dans des projets personnels »
Elle se lance alors dans une reconversion. « L’idée de changer de métier m’est venue car ça faisait longtemps que j’étais dans le commerce. Ça me plaisait, mais j’avais envie d’accompagner le client dans des projets personnels. Le Covid a été le déclic car dans les magasins, on attendait les clients pendant des heures. Je me suis dit : il faut que je change de carrière. »
"À 51 ans, je me suis dit, c’est tout de suite ou jamais"
Deux ans pour devenir conseillère proximité
Pour transformer ses envies en actes, Johanna postule dans le secteur bancaire, sur les conseils de son mari, qui y travaille déjà. « Ça a été un conseil précieux, de vrais encouragements au quotidien. » De l’idée à la réalisation, deux ans se sont écoulés. « À 51 ans, je me suis dit, c’est tout de suite ou jamais » rigole celle qui est aujourd’hui conseillère de proximité en agence bancaire : elle accompagne le client dans toutes ses démarches bancaires au quotidien.
« Ne pas se mettre la pression et rester positif »
Alors, se reconvertir si tard, est-ce simple ? « Quitter quelque chose qu’on maîtrise à 100 % au quotidien, et se reposer des questions, ce n’est pas évident. On est comme une petite écolière », avoue-t-elle. Ses conseils ? « Ne pas se mettre la pression, se dire que ça va prendre le temps que ça prendra et rester positif. »