Les avantages de l’alternance : quels sont-ils ?
Si de nombreux cursus permettent de rejoindre le secteur bancaire, il est toutefois très important d’effectuer sa formation en alternance. Pour les recruteurs, l’expérience professionnelle est fondamentale. Focus sur une voie d’excellence qui a de bonnes raisons de vous séduire.
Le saviez-vous ? L’alternance est un système de formation que l’on retrouve jusqu’en master. C’est en effet une réalité méconnue, mais il est tout à fait possible de devenir ingénieur en réalisant ses études en alternance.
Concrètement, que vous souhaitiez suivre un cursus bac +2 ou +3 pour exercer des fonctions commerciales en banque de détail ou que vous souhaitiez suivre un cursus bac +4 ou +5 pour exercer des fonctions plus techniques, vous pouvez (et devez) prioriser l’alternance. En 2019, ce sont 6 900[1] contrats qui ont été signés par les établissements bancaires ! Le Crédit Mutuel recrute, à lui seul, 1 300[2] alternants chaque année, dont 25 % issus des quartiers prioritaires.
Pour les banques, l’alternance est une sorte de pré-recrutement. Au Crédit Mutuel encore, plus de 80 % des alternants se voient proposer un CDI à l’issue du contrat. L’alternance est donc une véritable porte d’entrée au secteur bancaire. Un milieu qui offre ensuite de nombreuses perspectives de carrière.
6 bonnes raisons de choisir l’alternance
Une formation pratique et théorique
L’alternance associe enseignements théoriques et expérience professionnelle au sein d’une entreprise. Elle consiste à mettre en application sur le terrain ce qu’on apprend en cours.
Ce système est en plus un excellent remède anti-routine ! Une fois en classe, une fois en entreprise… le rythme change toutes les semaines ou tous les mois.
Une insertion professionnelle boostée au maximum
Par rapport à un stage, la longue durée de l’alternance permet de véritablement découvrir un métier et de monter en compétence en développant des aptitudes professionnelles valorisantes. Bref, c’est une voie royale vers l’insertion professionnelle. D’ailleurs, bon nombre de contrats se transforment en CDI. Et si ce n’est pas le cas, l’alternant est quoi qu’il arrive plus compétitif sur le marché du travail.
Un accompagnement personnalisé
Les alternants sont toujours accompagnés d’un référent qui assure le suivi de la formation et la transmission des compétences. Il fait le lien entre l’alternant, l’entreprise et l’école.
Un dispositif gratuit pour l’alternant
Le coût des études est en hausse ? Bonne nouvelle, les frais de scolarité sont entièrement pris en charge par l’entreprise d’accueil.
Un travail rémunéré
En intégrant l’entreprise, l’alternant devient un salarié à part entière et il est rémunéré. Cela lui permet de s’émanciper et de payer son loyer sans avoir à passer par un petit boulot chronophage qui empiète sur son travail personnel.
La rémunération correspond à un pourcentage du SMIC qui dépend de l’âge et de l’ancienneté de l’alternant, avec un minimum de 25 % du SMIC pour les contrats d’apprentissage et de 55 % du SMIC pour les contrats de professionnalisation.
Un statut de salarié et d’étudiant
Au-delà du salaire, l’alternant bénéficie de tous les avantages d’un salarié ordinaire : primes, tickets-repas, chèques cadeaux, participation aux frais de transport, congés payés (cinq semaines au moins) mutuelle… Mais il conserve tous les avantages du statut étudiant : réductions sur les transports et les activités de loisir, etc.
Après l’alternance, de nombreuses perspectives dans le secteur bancaire
On l’a vu plus haut, une alternance réussie débouche souvent sur une embauche.
Être recruté dans le secteur bancaire, c’est intégrer un milieu stable et pérenne. En 2019, les établissements bancaires ont recruté 44 000[3] personnes, la plupart en CDI. Au Crédit Mutuel, le taux de salariés en CDI atteint même 94,5 %[4].
Rejoindre le secteur bancaire, c’est aussi s’ouvrir des perspectives diverses et variées. Les grandes banques traditionnelles sont hybrides et proposent à la fois des activités de banque de détail, de banque de financement et d’investissement, de banque privée et de banque de marché. Elles sont également présentes sur des domaines totalement différents tels que les assurances, l’immobilier ou encore la téléphonie. Entre toutes ces entités, les passerelles professionnelles sont nombreuses.
Par ailleurs, une banque propose près de 300 métiers différents. Des métiers commerciaux, bien entendu (conseiller particulier ou professionnel, gestionnaire de patrimoine, concepteur et conseiller en opérations et produits financiers), mais en outre, des métiers financiers (analyste de crédit, analyste financier, gestionnaire de patrimoine, gérant de portefeuille, trader…), des fonctions support (juriste, fiscaliste, comptable, contrôleur de gestion, professionnels de la communication ou des ressources humaines, etc.), des métiers du back-office (gestionnaire de back-office, informaticien/chargé de qualité, spécialiste des opérations bancaires…) et de nouveaux métiers IT dans les domaines du big data, de l’intelligence artificielle et de la blockchain. Bref, c’est un monde de perspectives qui s’offre à chaque salarié.
Ceci est d’autant plus vrai que la promotion interne est la norme. Le secteur bancaire mise sur la formation afin que les employés développent des compétences qui leur permettront d’évoluer plus facilement. La formation continue représente ainsi en moyenne 4,5 %[5] de la masse salariale d’un établissement bancaire (contre 2 à 3 % dans le reste de l’économie). Par exemple, un chargé d’accueil recruté à bac +2 peut tout à fait envisager d’évoluer à terme vers un poste de directeur d’agence.
À l’image du milieu, le Crédit Mutuel s’investit beaucoup dans la formation et a développé cinq CFA accessibles à chaque alternant en contrat avec la banque mutualiste. Au programme : une offre de formation de niveau bac +3 à bac +5 qui facilite l’intégration dans l’entreprise.
L’alternance est donc un bon moyen de faire ses premiers pas dans le secteur bancaire et de se lancer sur le chemin d’une carrière riche en perspectives.
[1]. Association Française des Banques (AFB), chiffre 2019
[2]. Chiffre Crédit Mutuel
[3]. Dans les banques adhérant à la Fédération Bancaire Française (FBF), chiffre 2019
[4]. Crédit Mutuel, chiffre 2020
[5]. Association Française des Banques (AFB), chiffre 2019