Témoignage
On a découvert 5 choses sur le métier de chargé de conformité 👀
Durée 2 minutes
Jérémy est chargé de conformité en alternance dans une banque privée, il suit aussi un Master 2 en droit pénal financier. Blanchiment d’argent, fraudes financières, délits d’initiés… font partie de son quotidien. Immersion dans ce métier pas comme les autres.
1- C’est un peu le policier des banques 🚓
“Et c’est une vraie fierté pour moi ! Être chargé de conformité, c’est un peu être le “policier économique” des banques, celui qui lutte contre la fraude. C’est une mission que j’apprécie, car on revient à l’essentiel de la conformité, c’est-à-dire promouvoir un système financier sain et éthique. C’est très satisfaisant de savoir qu’on traite de grosses infractions bancaires, d’autant plus qu’on entend de plus en plus parler de scandales financiers dans les médias.”
2- Il passe le message à son voisin 🗣
“Au-delà de la partie gestion des risques, le chargé de conformité joue un rôle de formateur auprès des autres collaborateurs de la banque. En prévention, je les sensibilise aux bonnes pratiques à adopter. S’ils font face à des problèmes, je les conseille et leur donne les clés pour les résoudre.”
3- À l’origine, il y a juste un soupçon… 🔍
“Les fonds peuvent provenir d’infractions pénales, comme du trafic de stupéfiants par exemple. Retracer l’origine des fonds est complexe, car ils passent de banque en banque. Pour les retrouver, on se base seulement sur des soupçons. Notre quotidien est fait de “peut-être”. Ces soupçons font ensuite l’objet de nombreuses vérifications.”
4- C’est un juriste, mais qui ne fait pas tellement de droit !
“J’ai été surpris de peu utiliser mon code pénal ! En tant que juriste, on est finalement assez éloigné du droit. On est très proche de l’univers économique. C’est une belle déconnexion avec le monde académique !”
5- Pour être alternant en banque, il faut être solide !
“Entrer dans le monde professionnel quand on est encore en études, c’est difficile niveau horaire ! Il faut se préparer à un petit “craquage” au bout de 6 mois d’alternance. En plus des exigences de la faculté, il faut ajouter celles du travail. Plus les années passent et plus le volume de cours s’intensifie, on a plus de devoirs et moins de temps disponible pour les réaliser. Ça permet d’être très vite autonome et très efficace !